En partance …
Plus les jours avance plus je me sens partir
Dans les bras de Morphée j’essai en vain de me blottir
La douleur est si intense
Que mon corps défaille
Et sans faille mon coeur s’emballe
Chaque nuit
Blotti au fond de mon lit
Je sens mes forces m’abandonner
Mon corps se putréfier
Nuit après nuit je me questionne
Demain vais-je m’éveiller tant la souffrance est intense
Demain en vain vais-je trépasser ?
La mort me guète
Et m’objecte
Je me débats
Elle me rabat
Et en ces jours malaisés
Ma vie mal à l’aise
Me lâche et j’entrelace
L’enfer de mes jours et le défi de mes nuits
L’espérance et la peur
C’est une transe
Qui fait de moi
Tout un émoi
J’écris en noir
Et rêve en blanc
Je vis de noir
Et voudrais vivre en blanc
Grisée j’étais
Éclaircie je deviendrai
Si ce chemin si sombre
Devenait plus clair
J’ai vécu dans la souffrance physique
Mais mon future est transformable
Serait-ce toi
Mon espérance ???
Malgré cet espoir
Je broie du noir
J’ai peur mais ne pleure
Je pleurs mais toujours à l’intérieur
Seule je suis dans le noir
Egoïste je serais de le partager
Peur mais pleine d’espérance
Ce jour approche peut-être
Mais en transe je pleurs
De ma stupide ligne de vie
Que je me stupide j’ai tracé
Et qui m’entraine seule
À pleurer
À quelques jours de peut-être voir mon espoir
Cesser de me faire broyer du noir
Ou bien me propulser plus fort dans l’abîme brouillard …/…
Une nuit, une vie …
Un nuit
Mon ciel s’éclaircis
Malgré les douleurs et l’ennui
Cette nuit me rappelle vers la vie
Une vie
Que jadis m’abandonna
Sur le perron de mes nuits
À l’unisson je ne vis
La nuit
Ma vie
Se transforme, oh oui
Malgré les douleurs et l’ennui
1 heure …
1 heure et toujours pas dormi
Ou quand l’insomnie
Dorlote mes nuits
1 heure et avec peur
Du temps qui se meurt
Au cours de ces nuits
Qui commandent ma vie
1 heure et je décompte
1 heure et je me rends compte
Que ma vie
N’est plus qu’une nuit
Les heures passent
Je me meurs et je trépasse
Face à mes peurs je me tasse
Face à ces heures je tracasse